Une découverte récente Dawn Landes:
Dawn Landes revient avec un album un peu sage mais porteur de moments beaux et apaisés. L’Américaine sait encore être craquante.
La dernière fois que nous avions entendu Dawn Landes, c’était pour Mal habillée : l’Américaine y chantait en français et s’était transformée en égérie yé yé. Un EP pour le moins sympathique à des années-lumière de Bluebird, nouvel album de la belle. Il y a a plusieurs façons d’appréhender ce quatrième album de l’Américaine. La première manière plaira aux lecteurs d’un possible Gala tendance indé qui verront le disque comme celui de l’après-divorce d’avec Josh Ritter : des sentiments forcément doux-amer, entre peine encore présente et renouveau à venir. Il n’ont pas forcément tort, c’est bel et le bien le climat général de Bluebird et cela nous vaut des textes sensibles et profondément humains. D’autres remarqueront Norah Jones, venue chanter et jouer du piano, sur deux titres. la nom la « star » attirera d’autres auditeurs vers Dawn Landes mais ne changera pas la donne : Blue Bird est un album discret et sobre et la présence de Norah Jones l’est toute autant. A ces nouveaux venus, nous rappellerons que Dawn Landes fait de la musique depuis plus de dix ans, qu’elle est aussi productrice et ingénieure du son et qu’elle connait la musique.