Il est rare qu’un nouvel auteur déroule sur son premier album un univers aussi personnel. Daphné est de ces auteurs, comme Camille, habités par une vision singulière comme on n’en entend que trop rarement. Violoncelles et autres arrangements de cordes fantasmagoriques portent une voix fragile, mélancolique et remuante qui délivre des textes intenses. Une très belle découverte (fnac).
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L’album de la gloire. Et des tracas… À 28 ans, Ahmad Jamal  devient une véritable star aux États-Unis grâce à ce disque enregistré en public au Pershing Lounge de Chicago (il restera plus de 100 semaines au hit parade du Billboard !). Mais, revers de la médaille, les puristes le boudent, rendus méfiants par un succès toujours suspect. À tort : pianiste concis et rigoureux, capable cependant de subtiles fantaisies (une certaine volubilité empruntée à Art Tatum, des pointes d’humour dignes d’un Erroll Garner) comme d’humilité et de discrétion, Ahmad Jamal est un grand monsieur. Un de ses meilleurs disques (FNAC).
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Après l’émeraude, Daphné nous propose un autre opus précieux : Carmin. « Le rouge, explique-t-elle, c’est le sang, c’est la vie, c’est la femme aussi… » Avec des orchestrations menées par de véritables instruments (pas d’ordinateur), Daphné nous propose de nous perdre sans retenue entre mélancolie, étrange et poésie. Un vrai désordre d’émotions bercé par la voix -reconnaissable entre toutes- de Daphné. Très touchante dans la douceur, le jeune fille fait danser des rhinocéros et jouer des hommes piano.
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