Pour la première fois, Maxime Le Forestier se livre, dans ces conversations avec la journaliste Sophie Delassein. Né en février 1948, il débute sa carrière dès l’adolescence lorsque, après une formation classique, il se tourne vers la guitare, s’appuyant sur les partitions de Brassens. Il fait ses débuts en duo avec sa sœur Catherine et connaît un succès éclatant dès 1972. Cette année-là, il passe en première partie de Brassens à Bobino et sort simultanément son premier album. « San Francisco », « Éducation sentimentale », « Mon frère », « Parachutiste »… autant de tubes sentimentaux ou engagés qui font aussitôt de Maxime Le Forestier la figure de proue de toute une génération de lycéens et d’étudiants post-soixante-huitards et hippies. Véritable phénomène, le chanteur vend un million et demi d’album et sillonne la France pendant près de quatre ans, remplissant salles et stades. Puis il connaît une traversée du désert qui durera dix ans, avant de revenir en force sur le devant de la scène en 1987 avec « Né quelque part », qui inaugure une seconde carrière aussi brillante que la première. Aujourd’hui, Maxime Le Forestier, qui renoue avec Brassens dont il interprète le répertoire, raconte les coulisses d’un parcours exceptionnel. Il dévoile ses sentiments sur chacun des épisodes de sa vie d’artiste et parle avec une grande humanité de ses proches, notamment de Georges Moustaki, le « frère qu’il n’a jamais eu », mais aussi des chanteurs d’aujourd’hui.
“Né quelque part” (Maxime Le Forestier)
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