Depuis les quais du port de plaisance de Saint-Jean jusqu’à l’extrémité de la pointe Saint-Hospice, un cheminement pédestre en bordure du rivage permet d’évoluer dans un somptueux décor avec en point d’orgue le lieu de recueillement qu’abrite la colline homonyme.
L’histoire d’Hospitius, ce saint anachorète qui vivait reclus dans la tour à signaux érigée au sommet de la presqu’île, nous ramène au premier temps du Moyen Âge. Après une existence de prière fervente, ce catholique vénéré qui échappa miraculeusement au massacre perpétré par les barbares venus de Lombardie, fut inhumé en 581 sur les lieux consacrés par sa vie.
Un oratoire érigé en sa mémoire, maintes fois restauré au cours des siècles, précéda la construction de la chapelle actuelle par le duc de Savoie Emmanuel Philibert (fin du XVIe). Juste devant la chapelle, une monumentale statue en bronze de la Madone (11 m de haut) donne la réplique à la toute proche tour sarrasine.