Visite de la superbe exposition “Hergé et l’art ” à la galerie Port Lympia

Tintin
 
Visite de la superbe exposition “Hergé et l’art” à la galerie Port Lympia avec une vingtaine de planches originales 😄
 
UNE DOUBLE EXPOSITION
Du 27 janvier au 30 juin 2024, le Musée Hergé de Louvain-la-Neuve (Belgique) s’associe au Département des Alpes-Maritimes pour dévoiler dans une double exposition intitulée Tintin, Hergé et Tchang les multiples facettes du père de Tintin à travers une superbe sélection de documents précieux, de dessins originaux et d’objets, présentés pour la première fois sur la Côte d’Azur.
 

 
De l’illustration à la bande dessinée en passant par la publicité, le dessin de presse et les arts plastiques, Georges Remi, alias Hergé, sera mis à l’honneur.
 
Sa vie et son œuvre seront accessibles à Nice dans deux lieux culturels d’exception gratuits et ouverts à tous.
 
Hergé, Georges Remi de son vrai nom, est né le 22 mai 1907 à Etterbeek en Belgique. Il présente très tôt un intérêt et un talent pour le dessin et signe, à l’adolescence, des illustrations pour les revues scoutes sous son pseudonyme qui deviendra célèbre : Hergé. Considéré comme le père de la bande dessinée moderne, il ouvrira la voie à ce medium qui depuis s’impose dans les arts narratifs en créant un style qui lui est propre : la célèbre ligne claire.
Cette double exposition retrace le parcours d’une vie, d’une œuvre et d’un destin exceptionnel !
 
HERGÉ ET L’ART À L’ESPACE CULTUREL DÉPARTEMENTAL LYMPIA
À l’espace culturel départemental Lympia, une autre aventure se déploie, celle de la rencontre entre Hergé et l’Art. La vie d’Hergé se confond avec son œuvre. Sa création, omniprésente, l’habite et participe intimement à la conduite des événements qui ont constitué la trame d’une existence entièrement vouée à la bande dessinée. Il en résulte une production conséquente et même s’il est attiré par d’autres disciplines artistiques, il n’abandonnera jamais le neuvième art. Cette exposition propose un parcours autobiographique qui permet aux visiteurs de suivre le cheminement de cet artiste complet. Ainsi, une première partie présente des œuvres qui retracent son évolution créatrice en tant que dessinateur de bandes dessinées tandis que la seconde offre un aperçu de sa collection d’art et de ses créations picturales.
 
Présentées en regard d’un travail artistique plus large, les planches de bandes dessinées bien connues prennent une nouvelle dimension tant certains traits préfigurent le travail artistique d’Hergé en tant que peintre. Dès ses premières années au Vingtième Siècle, il est sensibilisé aux courants artistiques de toutes origines et époques. En effet, le journal publie des reportages sur des sujets très variés comme l’art précolombien, Van Gogh, Toutankhamon, Brueghel, Utrillo, Dürer, Goya, Monet, ou encore sur des musées comme le musée des Beaux-Arts de Tournai, et aussi des expositions dans des galeries d’art belges et étrangères.
 
Avec le succès des aventures de Tintin, Hergé bénéficie de réseaux d’amis et de connaissances qui lui permettent de se constituer une réserve d’images documentaires. Celle-ci alimente ses BD de références à divers courants artistiques de manière plus ou moins directe comme dans Coke en stock où un tableau de Picasso trône sur les murs d’une cabine du yacht de Rastapopoulos. Cette initiation à l’art le conduit sur le chemin de la collection privée. Petit à petit, les murs de son domicile et de son studio se couvrent d’œuvres diverses qui sont autant de coups de cœur. Une partie significative de cette collection est présentée dans cette exposition Hergé et l’Art.
 
Hergé est certes un admirateur et un collectionneur enthousiaste, mais il demeure avant tout un créateur. Avec cette exposition, le public aura l’occasion de décrypter son art dans lequel il use de tous les moyens à disposition pour réaliser des compositions inspirées par les grands courants artistiques de son époque, mais aussi par les civilisations anciennes.
« Ce qui singularise et distingue l’art d’Hergé de celui de bien d’autres dessinateurs de bandes dessinées, c’est aussi son extraordinaire capacité à restituer le réel sous une forme inventive, mais si familière que le lecteur se projette aisément dans cet univers pourtant créé de toutes pièces. Par des traits simples, d’une justesse redoutable, il cerne les contours de notre existence et donne naissance à des personnages emblématiques qui incarnent les grandes valeurs de la société. Ces personnages se trouvent confrontés à toutes sortes de situations rocambolesques qui résonnent souvent avec l’histoire du XXe siècle. »
Stéphan La Roche, directeur général du musée de la Civilisation, Québec.
 
Au début des années 1960, Hergé songe un temps à s’éloigner de la BD. Il prend les pinceaux pour se confronter à lui-même et donne naissance à un corpus de toiles qui semble rendre hommage aux artistes qu’il admire. Après deux ans particulièrement productifs où il apprend auprès du peintre abstrait belge Louis Van Lint et réalise de nombreuses « compositions », il renonce à la peinture pour revenir à la bande dessinée, l’art dans lequel il excelle.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.