Gaëteane Abrial “Cheyenne Song”

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Gaëtane Abrial commence sa carrière le 9 Novembre 2006 sur le casting de La Nouvelle Star à Lyon. Elle est aussitôt repérée par André Manoukian qui composera et produira entièrement son premier album. Outre ceux d’André Manoukian et de Gaëtane elle-même, cet album comprend des textes de Pierre- Dominique Burgaud (Le Soldat Rose), Florian Gazan et Xavier Desmoulins (Paris Dernière)…

La tonalité artistique de ce premier album est très acoustique, réunissant chansons françaises de qualité, néo-folk, blues et country .Un dispositif Opendisc donnant accès à beaucoup de contenu exclusif !! Son site sur Myspace.


Gaetane Abrial – 68-2008

C’est l’histoire d’une porte qui s’ouvre, le 9 novembre 2006, sur un casting de télé crochet, à Lyon. Une jeune étudiante de Saint Etienne, du haut de ses 18 ans, de ses boucles brunes et de son regard vert, déroule, calme et sereine, une voix grave, profonde, intense.

La communion immédiate et ineffable s’opère dans un seul sens , d’hypnotiseur à hypnotisé : Quatre jurés briscards et blasés tombent sous le charme de cette envoûteuse qui, loin des prestidigitations virtuoses, des trilles , vocalises , roulades et autres fioritures ne servant que l’art de flatter, délivre l’émotion pure de la Muse plutôt que le récitatif enjôleur de la Sirène. La chanteuse semble avoir convoqué des esprits Celtes (la maman est bretonne) et Cheyennes pour animer un cérémonial d’enchantement dont au moins un des quatre membres du Jury ne se relèvera jamais tout à fait indemne

Elle a choisi son camp, Katie Melua et Norah Jones, Zazie et Jeanne Cherhal . André Manoukian, le compositeur jazzy de Liane Foly et de Malia a reconnu la Muse qu’il attendait depuis longtemps et, sur fond de prime time télévisé, de déclarations d’amour (platonique) en gages du journal Libération (Dédé, tu citeras Saint Augustin devant Gaëtane : Dieu , donnez moi la chasteté, mais pas tout de suite), accompagne la chanteuse qui sortira 3ème de ce parcours initiatique. Si Schoppenhauer a décidé de tuer la passion, Nietzsche, plus cool, prescrit de la transformer en énergie créatrice. C’est chose faite pour Manoukian qui va composer plus de 20 titres néo-folk-urbain enregistrés entre Paris, Chamonix, la colline de Fourvière et Biarritz.


Gaëtane Abrial

Côté paroles , la princesse Cheyenne craque pour les manifestes naïfs et pointillistes de l’auteur du soldat rose : Pierre Dominique Burgaud, (« je suis contre » , « le prêt longue durée » « pendant qu’on s’embrassait » « les bonheurs miniatures » « la fille qui dit zut »), pour le clin d’oeil Gainsbarrien de Xavier Desmoulins « initiales DD », le manifeste post moderne de Florian Gazan « 68-2008», avant de signer elle même ses confessions : Je suis accro au chocolat, « je n’sais pas dire non », « 1+1=1 » . Sur un lit de guitares, mandolines et Dobro de Jeffrey Pevar, rude Yankee venu de l’Oregon, sideman de David Crosby , Graham Nash, Ray Charles, Carly Simon, Rickie Lee Jones, Marc Cohn, soutenu par les requins parisiens à la pulse tranquille et moelleuse, Laurent Robin aux Drums, Laurent Vernerey à la basse, aux tambours sacrés Minino Garaï, sorcier argentin et Denis Benarosh, auxquels viennent se mêler la plainte du violoncelle de Mathilde Sternat ou la sobriété du quatuor à cordes d’Anne Gravoin, le tout enregistré à Gang, le mythique studio vintage des seventies (dans lequel Ben Harper a tenu à enregistrer son dernier opus) et mixé par l’incontournable Dominique Blanc Francard, qui de Pink Floyd à Hérouville en passant par Gainsbourg s’y connaît en Seventies, Gaetane déclencherait à nouveau la haine amoureuse de Nietzsche contre l’éternel féminin musical…

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