Alela Diane “The Pirate’s Gospel”

Alela Diane

Alela Diane

 

 

 

 

 

 

 

 

Une découverte, une voix superbe, à écouter en urgence ! Récemment découverte sur la compilation Even Cowgirls Get Blues, Alela Diane Menig est une jeune Californienne de 23 ans dont le folk hanté et incroyablement juste fait merveille tout au long de The Pirate’s Gospel, son premier album. Son site officiel. Le site sur Myspace Un interview

Critique de evene.fr:

Son visage allongé et rond, ses longs cheveux aux couettes brunes et ses santiags lui donnent l’allure d’une cow-girl amérindienne. Alela Diane a 23 ans mais sa sensibilité folk est étonnamment mature. Héritière de Cat Power ou Karen Dalton, la Californienne a toujours baigné dans un milieu musical de chanson folk traditionnelle. Entre chanter dans une chorale et apprendre la guitare, la chanteuse est prise d’une envie brûlante de raconter ses propres histoires.

Alela Diane Menig, d’origine californienne, est la révélation folk du moment. En s’étourdissant des ballades qui hantent son premier album, il faut croire ce qu’on oublie trop souvent : la vraie magie se cache sans cesse derrière la simplicité. Cette jeune fille se sert avec justesse du prisme guitare-voix (mais quelle voix !), récemment repris par une scène musicale de barbus habiles avec les voyages dans le temps comme Devendra Banhart. Presque rien n’ a été ajouté à cette formule pour que l’équilibre ne se tisse.

La chanteuse éblouit avec l’essentiel : un jeu de guitare simple mais aux accords intenses et soutenus, une voix impressionnante par son mélange de force et de douceur, des textes à l’écriture tendre. Les arrangements reposent sur quelques notes de piano enivrantes ou sur un choeur d’enfants qui harmonise le magnifique ‘Pieces of String’. ‘The Pirate’s Gospel’ a été enregistré par le père de la jeune femme dans son propre studio, et il joue d’ailleurs de la guitare sur plusieurs morceaux.

Cet album intime devient encore plus sincère, quand sur ‘Heavy Walls‘ la fille chante “Will I play the guitar like my father does ?“, et que le père répond par des volutes acoustiques. Grâce à ‘Oh ! My Mama’, on ne peut imaginer de berceau plus musical pour Alela, qui rend hommage par son chant à celui de sa mère à “la voix de plumes”…

Comme dans le mythe indien, cette “vieille âme” de seulement 23 ans laisse parler à travers elle les fantômes du passé (‘The Rifle’, ‘Foreign Tongue’). En découlent des histoires de racines et d’exils. Si ses parents sont à l’origine des influences folk traditionnelles d’Alela Diane, celle–ci réussit à les transcender sans les imiter. Quatre ans après l’enregistrement de ce premier album, sa voix puissante traverse enfin les océans, à sa plus grande surprise d’ailleurs, pour nous émerveiller de ses chansons tristes et belles à la fois.


#26 Alela Diane – Pirate’s gospel

 


Alela Diane – Pieces of String

 


The Rifle by Alela Diane (official music video)

 

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