Nikki Yanofsky

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Une nouvelle découverte, une voix magique. Courez acheter ses 2 CD (Concert CD/DVD Ella…of Thee I Swing sorti en 2008 chez A440 Entertainment[3]/ Universal Music[7 et Album studio Nikki sorti en avril/mai 2010 (Canada/États-Unis) chez Decca Records[4). Je pense qu’elle est TOP 1 2010 de mes achats de CD !

Quelques commentaires d’Amazon: Un des grands intérêts du CD est qu’il contient aussi le DVD intégral du concert, assorti d’un documentaire sur la chanteuse. C’est un spectacle à n’en pas croire ses yeux. Il faut une bonne dose de culot ou d’inconscience pour s’attaquer à des morceaux immortalisés par Ella Fitzgerald, Diana Washington et d’autres divas du jazz. Sur scène et devant un grand orchestre excellent, la toute jeune Nikki (13 ans) fait bien mieux que se défendre : elle casse la baraque, avec un aplomb et un professionnalisme qui laissent pantois.

Certes, la voix n’a pas encore la maturité et la plénitude de celle de ses modèles. Mais pour ce qui est la souplesse, de la virtuosité, de la technique, on se demande ce qu’il reste à apprendre à la demoiselle : elle sait déjà tout. (Quelle différence avec nos jeunes “artistes” français qui chantonnent sans voix ni technique ni rythme ni rien du tout !) La jeune chanteuse est enregistrée ici sans aucun artifice, sans réverbération flatteuse ou autres trucages dont elle n’a nul besoin. La façon qu’elle a de mettre en place les chansons, de se décaler légèrement par rapport à l’orchestre, à l’instar des plus grands interprètes, voilà qui est simplement sidérant à un si jeune âge. C’est tellement en dehors des normes que l’auditeur en est presque mal à l’aise. Probablement la plus grande “jeune chanteuse” depuis Brenda Lee (c’était il y a presque un demi-siècle !) Imaginez-vous une chanteuse adolescente de 13 ans donnant un concert de Jazz. Ce pourrait être un cauchemar mais laissez-vous aller à rêver : elle reprendrait avec des standards du Jazz, swinguerait magnifiquement, serait capable d’émotion.

Ecoutez ce CD et votre rêve deviendra réalité. Réécoutez le les yeux fermés, et votre réalité deviendra rêve. Ce CD reprend un concert. A l’poque, la voix de Nikki n’a pas fini de muer (cela s’entend par moments) et pourtant la magie est. Dès les deux premiers morceaux, dont celui qui énonce ce qui est pour moi indispensable au jazz “It Don’t Mean A Thing If I Ain’t Got That Swing“, une composition de Due ELLINGTON, une évidence s’impose : Nikki sait swinguer même sur les tempos les plus rapides. Sur “You’ve Changed“, elle montre qu’elle est capable du plus dur : faire passer de l’émotion, de la tendresse.

Son “Somewhere Over The Rainbow” prend aux tripes. Sur “Old MacDonald“, on découvre qu’elle a une qualité rare indispensable aux grandes : une fantastique diction, capable de moduler la durée de chaque syllabe, ne serait-ce que d’une fraction de seconde pour générer, que ce soit lors des ballades ou des morceaux rapides, ce swing indispensable. Celui qui, pour moi, faisait ça le mieux n’était rien de moins queLouis ARMSTRONG. Elle n’est pas encore à son niveau mais ça viendra peut-être un jour.

Et tout comme ARMSTRONG (lien différent du précédent, lien à suivre) et Ella FITGERALD (à qui elle rend hommage sur “A Tisket, A Tasket” (où elle n’a pas peur, non plus de changer de tonalité) et aussi “Over The Rainbow“), elle sait scatter comme peu dans l’histoire du jazz. Et elle a de l’humour. Il suffit d’écouter le mambo “Relax Max“. Mais elle sait aussi chanter le Blues “Ain’t Got Nothin’ But The Blues” ou sur “Hear Me Talkin’ To You” (où elle n’est accompagnée que d’une contrebasse) Avant de chanter “At Last“, fer de lance du répertoire de la Reine de la Soul Etta JAMES, elle explique qu’elle est jeune et que l’interprétation de cette chanson demande un peu plus de maturité. Alors pour rendre toute l’émotion nécessaire, elle pense… à son chien. Il y a certainement, derrière ce concert, des centaines d’heures de travail.

Mais un des éléments qui s’ajoute (l’addition va monter très haut) au plaisir de l’audition est le naturel de Nikki. Ecouter de la bonne musique est un réel plaisir mais quand en plus c’est chanté par une personne qui ne se prend pas pour une diva, qu’on sent sympa et accessible, c’est un plus réel. Le concert est complété par trois plages enregistrées en studio, lors de séances de travail, des titres qu’elle n’a pas interprétés dans le concert. A noter le blues rapide “Evil Gal Blues”. Ce CD, dans ma mauvaise édition, est accompagné par un DVD bonus (mais que l’on a payé, rassurez-vous, ce n’est pas pris sur l’argent de poche de Nikki mdr). Sur mon DVD, il n’y a que 4 extraits filmés (avec Nikki, sa couette et surtout sa concentration) du concert : “It Don’t Mean a Thing If I ain’t Got That Swing”, “You’ve Changed”, “Old Mac Donald”, “Somewhere Over The Rainbow” mais “pas d’intégralité du concert ni de documentaire (30 minutes quand même) sur l’enregistrement en studio des 3 derniers titres du Concert” comme mentionné ailleurs dans de très bonnes chroniques donc attention aux mauvaises éditions et merci au précédents chroniqueurs : Ne pas se faire avoir comme moi.

Puisque l’on parle de DVD, Amazon France serait bien inspiré de distribuer le DVD d’un autre concert (je l’ai celui là mdr) qui existe chez son cousin américain avec l’ASIN : ASIN: B003HE2AVI Certes, être capable de faire ça à 13 ans est phénoménal. Mais il ne faudrait pas que l’on parle trop de son âge car c’est une chanteuse exceptionnelle toutes générations confondues. Son âge rend certes ça stupéfiant, mais ce sont ses dont transformés en talent et la musique qu’elle nous offre qui compte avant tout.  car c’est un disque fondateur dans la carrière d’un grande artiste, mais cela n’enlève rien aux qualités du fantastique Nikki. /// ///html /// ///html /// ///html /// Nikki Yanofsky, née en février 1994, est un prodige musical. Depuis ses débuts au Festival international de jazz de Montréal en 2006, où elle a gagné le cœur d’un auditoire de plus de 100 000 personnes, la Québécoise n’a jamais fait marche arrière. Elle fut la plus jeune artiste de tous les temps sur un album de Verve Records, We All Love Ella : Celebrating the First Lady of Song, qui met aussi en vedette Etta James, Linda Ronstadt, Diana Krall et Natalie Cole. Nikki a également enregistré le classique de l’époque swing, Stompin’ at the Savoy, avec les artistes Herbie Hancock et Will.i.am, tous deux récipiendaires de Grammys. Par ailleurs, dans le monde de la musique populaire, on a demandé à Nikki d’enregistrer Gotta Go My Own Way pour le succès foudroyant High School Musical 2 de Disney. En plus de chanter devant des salles combles à Montréal, Ottawa, Toronto, Sapporo et Montego Bay, Nikki a fait une tournée de plusieurs villes avec le compositeur et directeur musical primé Marvin Hamlisch. Elle a lancé en septembre 2008 un disque et DVD live, Ella… of Thee I Swing, qui comprend une représentation mémorable enregistrée devant une salle comble à la Place des Arts de Montréal. Ce disque a reçu des éloges de la part de plusieurs publications connues, et lui a valu deux nominations aux Juno Awards : Nouvel artiste de l’année et Disque de jazz vocal de l’année. Au printemps 2010, Nikki sort un album éponyme, produit par Phil Ramone, récipiendaire de 14 prix Grammy. (source: http://www.evous.fr/musique/Nikki-Yanofsky,11873.html)

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