Visite du musée de l’histoire de la médecine

Salle-musee-d-Histoire-de-la-medecine_large samedi: visite du musée d’histoire de la médecine à Paris. Depuis 1971 le siège de l’Université Paris Descartes se situe 12 rue de l’école de Médecine, dans les locaux de l’ancienne Faculté de médecine, créée en 1803 et installée dans les bâtiments du collège et de l’Académie de chirurgie. Au deuxième étage du bâtiment, dans une salle construite en 1905, se trouve le Musée d’Histoire de la Médecine. Ses collections, les plus anciennes d’Europe, ont été réunies par le doyen Lafaye au XVIIIe siècle, puis s’y est ajouté un important ensemble de pièces qui couvre les différentes branches de l’art opératoire jusqu’à la fin du XIXe siècle. On peut aussi y découvrir quelques rares trousses de médecins et de chirurgiens ainsi que des instruments de physiologie.

Aux instruments de chirurgie réunis par le doyen Lafaye au XVIIIe siècle, s’ajoute un bel ensemble qui couvre les différentes branches de l’art opératoire jusqu’à la fin du XIXe siècle. Sont représentées la chirurgie d’urgence, la gynécologie, l’art des tailleurs et lithotriteurs, les oto-rhinos et ophtalmologistes retrouvent les instruments de leurs prédécesseurs ainsi que les dentistes et pharmaciens. Les trousses de médecine et de chirurgie comptent parmi les collections du musée ainsi que quelque deux cents instruments de physiologie. Le musée est l’héritier des collections de peintures de l’ancienne Faculté de Médecine. Les gravures et les lithographies sont au nombre de mille, 1600 autographes et photographies ; 800 ex-libris de médecins et de chirurgiens complètent la collection. Comme toutes les grandes administrations de l’État sois l’ancien régime, la Faculté de Médecine avait ses jetons qui remplaçaient en 1636, les méraux (monnaie courante des hommes d’église), versés comme honoraires lors des cérémonies, examens ou encore en compensation de consultations gratuites faites au pauvres. Cette collection comportent 271 jetons depuis celui du décanat de Philippe Hardouin de Saint-Jacques en 1636 jusqu’à celui d’Edmond-Claude Bourru de 1786 à 1793.Plus de 2000 médailles gardent le souvenir de médecins et chirurgiens, plus ou moins célèbres ; elles évoquent aussi les grandes découvertes. Elles rappellent les dates d’épidémies dramatiques ou de vies humaines sauvées.

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