Visite de l’exposition Ferrari à Monaco.

Une cinquantaine de modèles exposés, dont, une LaFerrari Aperta ( la plus puissante , 963 CV, jamais produite), une GTO (l’un des 36 exemplaires produits –dont un a été acheté 70 millions de dollars par un riche collectionneur américain), une Enzo, une F40, une Testarossa, etc…

“C’est exceptionnel de pouvoir présenter autant de modèles rares, voire uniques, aux visiteurs de la Principauté. On y pensait depuis longtemps, avec toute l’équipe du musée” de la Collection privée des Princes de Monaco, s’est félicité le Prince Albert II de Monaco, interrogé par l’AFP lundi soir lors de l’ouverture de l’exposition.

Une 250 GTO de 1962 victorieuse au Tour de France Auto, l’un des 36 exemplaires produits –dont un a été acheté 70 millions de dollars (61 M EUR) par un riche collectionneur américain–, est l’une des vedettes de l’exposition, comme une 512 S de 1970 apparue dans “Le Mans”.

Plusieurs Formule 1 rares de la marque au cheval cabré, toutes rouges, vont faire le bonheur des passionnés, dont une 312 B3 des années 70, surnommée “le chasse-neige”, imaginée par l’ingénieur Mauro Forghieri, mais qui n’a jamais couru en championnat.

“C’est vraiment une exposition inédite. Il n’y a jamais eu un tel plateau de Ferrari de route et de compétition, venues du monde entier, pendant si longtemps dans un même lieu”, a souligné Jean Guikas, un ancien pilote amateur devenu collectionneur dans le sud de la France.

Ex-pilote de la Scuderia, Jean Alesi a retrouvé la F1 de Nigel Mansell qu’il avait découverte en 1990, pour sa première séance d’essais sur la piste privée de Fiorano: “Je me souviens de la puissance du moteur V12 et de la manette de changement de vitesses au volant, car c’était une première en F1”, a confié Alesi, 54 ans, 200 Grands Prix de F1 au compteur.

Le Monégasque Charles Leclerc, 20 ans, nouveau pilote Ferrari en F1, était présent lui aussi lors de l’ouverture de l’exposition, quelques jours après avoir signé le meilleur temps des essais de fin de saison à Abou Dhabi.

Au coeur de l’exposition, une brochette de coupés sportifs et “SuperCars” en parfait état, comme une F40 de 1991, dernier modèle conçu du vivant d’Enzo Ferrari, la “Enzo” de 2004, une véritable F1 de route créée en hommage au “Commendatore”, ou encore LaFerrari Aperta de 2016, la plus puissante (963 CV) jamais produite à Maranello, pour le 70e anniversaire de la mythique marque italienne.