Les Fourberies de Scapin, Molière

Les fourberies de Scapin
 
Hier soir, théâtre à La Cuisine 😀
Avec Bénédicte Allard, Augustin Bouchacourt, Cyril Cotinaut, Alexandre Diot-Tchéou, Jonathan Gensburger, Frédéric de Goldfiem, Félicien Juttner, Ève Pereur
 
Scénographie Rudy Sabounghi
 
Lumière François Thouret
 
Musique Cyril Giroux
 
Costumes Rudy Sabounghi, Muriel Mayette-Holtz
 
Construction décors Ateliers du TNN Assistant costumes Quentin Gargano-Dumas
 
Production Théâtre National de Nice – CDN Nice Côte d’Azur
 
Création le 6 janvier 2023 au Théâtre National de Nice – CDN Nice Côte d’Azur
Octave aime Hyacinte tandis que Léandre aime Zerbinette, mais les deux pères des amoureux ne l’entendent pas de cette oreille !
 
Octave demande donc à Scapin de l’aider à fléchir son père et à trouver un peu d’argent ; de son côté Léandre demande aussi de l’aide pour trouver de quoi payer une rançon afin de garder Zerbinette. Scapin leur porte secours, s’amuse, se venge de l’avarice des vieux, jusqu’à ce que sa fourberie soit découverte ! In extremis, on apprend que Hyacinte est la fille de Géronte et Zerbinette la fille enlevée du vieil Argante. Scapin feint d’être à l’agonie par la suite d’un accident et obtient le pardon des pères.
 

L’INTENTION
 
Cette farce de Molière est intemporelle car elle met en scène la bonté des gens de peu, la fourberie naturelle des humains, bons vivants mais malins, généreux mais brutaux. Oui, la fable est rocambolesque et l’on peine à croire à tant de hasards… Mais la beauté de cette pièce est justement dans la capacité des protagonistes à imaginer leur vie plus folle et mouvementée que la misérable réalité de leur existence. Nous sommes dans un port de pêche avec des valets qui n’ont rien, et de jeunes amants qui n’ont aucune autonomie. Les vieux gardent le peu qu’ils ont sans vouloir le partager. Cette misère est un terrain de jeu pour l’imaginaire et, avec une troupe comme celle du TNN, la possibilité de rebattre les cartes et d’explorer un monde pauvre mais attachant. Nous aurons une vieille 2CV en guise de sac et une pompe à essence comme lieu de rendez-vous des mauvais coups, de quoi partager avec le public la danse des pauvres gens.
 
LA PRESSE
 
Muriel Mayette-Holtz s’est surpassée dans cette version punk-rock de Scapin. Elle s’amuse des mots, des situations burlesques et signe une comédie survoltée définitivement contemporaine. Une farce aux petits oignons pour petits et grands !
Olivier Frégaville-Gratian d’Amore, L’Œil d’Olivier
 
Dans ce spectacle jubilatoire, tous les comédiens sont formidables, mais la Palme revient à Jonathan Gensburger dans le rôle de sa vie : Scapin. Vraiment époustouflant, il nous donne un personnage des plus burlesques en ajoutant de multiples mimiques loufoques, sans cependant dépasser la limite. Les dialogues fusent, vont à toute allure et sont dits avec vivacité par tous les comédiens. Tous sont épatants et le public, ravi de rire autant, les applaudit à tout rompre !
Caroline Boudet-Lefort, Art Côte d’Azur
 
Molière en short et sweat à capuche, ça fonctionne : 1h45 de rire.
Stèvelan Chaizy-Gostovitch, RCF Nice Côte d’Azur
 
Oui, Molière est bien là, plus vivant que jamais, dans sa quatre roues limitée à 90, dessus, dessous, autour… il est partout ! Au cœur de chaque acteur, incroyablement mis en scène par Muriel Mayette-Holtz […] C’est du papier millimétré, l’agencement parfait d’extraordinaires numéros de virtuosité théâtrale.
 
Nathalie Audin, Résonances lyriques

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