Visite de l’exposition”MIRKINE par Mirkine : photographes de Cinéma”

Exposition Mirkine
 
Visite de l’excellente exposition”MIRKINE par Mirkine : photographes de Cinéma” au musée Masséna.
 
Les photos des photos sont interdites 😞
 
Alors qu’il y a près d’un siècle arrivait le jeune Léo Mirkine sur le port de Nice fuyant la Révolution bolchévique, la Mairie de Nice célèbre les belles années du cinéma au travers de l’exposition « Mirkine par Mirkine : photographes de cinéma » au Musée Masséna, du 18 décembre 2021 au 15 mai 2022.
 

Léo Mirkine, c’est le photographe du 7ème art au destin hors du commun intimement lié à l’histoire de la Ville de Nice en tant que résistant de la première heure et photographe des Studios de la Victorine où les Mirkine (père et fils) ont contribué à plus de 80 longs métrages.
Dés 1952, âgé de 18 ans, son fils Siki montre toute sa dextérité sur Fanfan la Tulipe de Christian-Jaque et contribue à son tour à enrichir la collection Mirkine. Durant plus de trente ans, il chevauchera seul que ce soit au titre de photographe de plateau de Duvivier dans Chair de Poule, d’Autant-Lara dans Le comte de Monte Cristo, de Verneuil dans Une manche et la belle et s’exprimera à la caméra comme assistant opérateur préféré sur les films de Georges Lautner tournés aux Studios de la Victorine.
 
Ce sont plus de 250 tirages, une reconstitution du Studio Mirkine du 88, rue de France, des œuvres originales et des archives inédites que le public découvrira dans une fresque esthétique et historique qui débute en 1933 et qui immortalise un demi-siècle du cinéma français.
 
De Mistinguet à Bardot, de Brasseur à Belmondo, d’Abel Gance à Vadim, le visiteur saisira tour à tour le talent de Léo Mirkine, photographe de plateau de Le Chanois, Pagnol, Carné ou Clouzot, du portraitiste favori de Sologne, Blier ou Morgan, du photographe des stars internationales et de plus de 160 long métrages, des grands classiques Et Dieu créa la… femme de Roger Vadim ou encore pour n’en citer que quelques-uns Les Diaboliques d’Henri Georges Clouzot ou Le testament d’Orphée de Jean Cocteau.
 
Léo Mirkine s’exprime aussi loin des plateaux. Esthète passionné par le nu féminin, il devient au gré des tournages l’un des premiers reporters lucides envers la situation dans l’Afrique et l’URSS d’après-guerre.
L’exposition met en avant cette saga familiale dont Stéphane Mirkine est la messagère.

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